
Les romans de Guy Rechenmann:Ticket pour le paradis, Même le Scorpion pleure, A la Place de l'Autre, Fausse Note, Flic de papier, Le choix de Victor et Des fourmis dans les doigts"
mercredi 21 octobre 2015
Cocktail des Ecrivains au Fouquet's

jeudi 8 octobre 2015
mardi 30 juin 2015
Reportage de France 3 Aquitaine pour le roman policier Fausse Note de Guy Rechenmann
Guy Rechenmann répond aux questions de Jean-Claude Lacoste
de France 3 Aquitaine à propos de son roman Fausse Note avec la
participation exceptionnelle de la pianiste Sophie Teboul et du
violoniste Stéphane Rougier de l'opéra de Bordeaux lors de la
présentation à la Librairie La Machine à Lire
mercredi 29 avril 2015
FAUSSE NOTE Une nouvelle enquête d'Anselme Viloc le flic de papier
Pourquoi avoir attendu aussi longtemps ?
La partie ne sera pas facile pour Anselme, le « Flic de papier », les indices lointains et rares, et les nouveaux personnages rencontrés pas ou peu coopératifs. Tout au long du roman, le bassin n’est jamais loin, magnétique et apaisant. Depuis sa terrasse, celle de la cabane de pêcheur qu’il occupe au Canon face à l’île aux oiseaux, il se plait à réfléchir au gré des marées y trouvant calme et inspiration.
Une période dramatique de l’Histoire convoquée entre les pérégrinations hésitantes de l’enquête rend le récit d’autant plus énigmatique.
Extrait: Il ne faut pas grand-chose pour être heureux dans ce paradis. Une mouette, intriguée, est venue se poser sur la poupe du petit canot… ici, même les mouettes sont domestiques. Je me suis réveillé, d’abord ahuri, puis après quelques secondes de flottement, heureux de me retrouver là, car si la nature ne m’a pas conféré de qualités exceptionnelles, physiques ou intellectuelles, je ne peux pas lui en vouloir, à la vue du spectacle que je contemple chaque jour. J’aime l’observer et je sais qu’elle m’examine elle aussi par l’œil rond d’une mouette ou peut-être celui effilé d’un chat aux longs cils. La sensation d’apaisement que j’éprouvais déjà à l’âge de dix ans devant les roselières de mon lac du Bourget ne m’a jamais quitté, même dans les moments de détresse les plus intenses. Je n’ai certes pas le flair du policier de légende ni sa vitesse de réflexion, non, je suis un besogneux, mais un besogneux contemplatif, un circuit direct doit exister entre mon œil et mon cerveau diesel.
https://vimeo.com/135827852
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